jeudi 23 juillet 2009

Peut-on vivre sans espérance?





"L'espérance, plus peut-être que toute autre inclination ou disposition, n'est-elle pas au coeur même de l'homme et de son existence, de ce qui le fait vivre et donne sens à l'aventure qu'il entreprend en vivant? Il suffit de songer à ce qu'est le désespoir, l'absence d'horizon, le défaut ou la perte de tout projet possible, pour comprendre que l'espérance tient à l'être même de l'homme. Sans elle, il ne peut vivre."  (A. Gesché, Dieu pour penser, VII Le sens. éd Cerf)
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Quelle espérance te donne de vivre?
Sr Thérèse-Marie

2 commentaires:

  1. Marie-France C.14 août 2015 à 18:30

    Je mesure la joie de l’espérance chrétienne et me reviennent à l’esprit les paroles d’un chant que j’entendais petite fille, quand j’allais à la messe avec ma bonne-maman. Nos voix chevrotaient un peu timidement « J’espère en toi, mon Dieu, j’espère en toi… » Aujourd’hui, cette espérance en Dieu est de plus en plus ancrée en moi, est moteur de ma vie et j’ai tendance à faire aveu d’autosatisfaction béate : quelle chance ! Dieu est mon espérance ! Quelle chance ! Quand je vois et entends tous ceux qui n’on plus d’espérance, je m’estime bien gâtée… Quelle chance ! Moi, je vois une vie en Dieu au-delà de la mort ! Mais… qu’en est-il de mon espérance en l’homme ? En ma sœur, quelle qu’elle soit… ? en mon frère, quel qu’il soit … ? Qu’en est-il de mon espérance en mes frères et sœurs aujourd’hui, dans la vie humaine, celle de tous les jours, celle qui vient bousculer mes certitudes, mes idéaux ? Quelle place prend en moi l’espérance en Dieu pour que je la partage sans compter avec les souffrants de ce monde ? Quelle audace est la mienne pour espérer en l’homme ? Eh oui ! MON espérance EN Dieu est bien identifiée et bien présente, mais me voilà interpellée par l’espérance DE Dieu EN moi ! Si bon nombre de personnes se disent sans espérance, c’est ma responsabilité de femme chrétienne, d’enfant de Dieu qui est réveillée.

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  2. Oui, je ne vois comme réponse possible face à la misère, la souffrance,la mort que d'espérer;mais il s'agit d'autre chose que d'espoir;car "l'espérance commence là où l'espoir finit" ("Scio Cui credidi et certus sum...")

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