mardi 2 juillet 2013

Suivre Jésus dans la barque

Méditation de la Parole (13ème mardi TO année impaire)
 
Comment suivre la voie de Dieu ? Comment suivre Jésus ? Les lectures de ces jours nous invitent à y réfléchir, à renouveler notre engagement.
Lot a suivi la voie de l’amour, en accueillant les étrangers chez lui, et cela lui vaut d’être sauvé de la destruction de Sodome. Mais il doit fuir confiant en la parole qui lui est dite. Il doit fuir, sans retour en arrière, pas même du regard. Si nous sommes appelés à être sel de la terre, pour lui donner saveur, nous ne pouvons pas être colonne de sel dans la raideur figée du regard qui ne voit que ce qui est en arrière. Il nous faut plutôt marcher vers l’horizon que nous ouvre l’appel de Dieu.
 
Hier, les disciples qui voulaient suivre Jésus se sont entendu dire qu’il fallait tout quitter, sans un regard en arrière, et partir à la suite du Fils de l’homme qui n’a point où reposer la tête.
Aujourd’hui, les disciples suivent Jésus dans la barque, nous dit l’Evangile. Et nous savons que c’est là accepter de perdre pied, prendre le risque du grand large, avec ses aventures.
Voilà que la mer s’agita violemment, le grec littéralement dit : il y eut un grand séisme. Bref, si vous voulez suivre Jésus, attendez-vous à quelques secousses… lorsque tremble la terre, lorsque soufflent les vents, ce n’est pas confortable si vous êtes en route… que dire, si vous êtes sur un frêle esquif en mer ! Et Dieu dans tout cela, sommes-nous souvent tentés de dire ! Dieu ? il dort ! là au fond de la barque, sur le coussin ! Cela relève de l’invraisemblable. Mais n’est-ce pas l’expérience que si souvent nous connaissons, tandis qu’agités par les événements, Dieu nous semble absent. Mais il n’y a qu’à l’appeler… crier vers lui, pour constater, qu’il est bien là, présent, toujours prêt à calmer nos tempêtes.
Nous l’entendrons nous dire : Pourquoi avez-vous peur ? hommes, femmes de peu de foi ! Pour suivre Jésus dans la barque de la vie, il nous faut grandir en la foi, croire qu’au bout de la traversée, de la tempête, de l’épreuve, il n’y a pas l’anéantissement, mais la vie nouvelle, avec le Ressuscité, lui qui a tout pouvoir sur le mal et la mort.
Prenons un temps de prière silencieuse, pour confier au Seigneur, les tempêtes qui nous agitent, qui agitent tant de nos frères et sœurs sur la terre. Prenons un temps de prière silencieuse, pour du plus profond de notre cœur, porter vers lui les cris de notre humanité ébranlée.
 Sr Thérèse-Marie
 

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