jeudi 14 mai 2015

Pourquoi restez-vous là à regarder le ciel?

Pourquoi restez-vous là à regarder le ciel?
Dans notre découverte des fêtes liturgiques, nous faisons des bonds de 40 jours…
40 jours séparaient le Mercredi des Cendres (premier jour du Carême) de la fête de Pâques ; 40 autres jours séparent Pâques de la fête de l’Ascension…
Le chiffre 40 est donc un chiffre symbolique, nous l’avons vu. Un tel nombre de jours garantit un temps suffisant pour vivre l’événement, pour le comprendre un peu mieux, pour l’intégrer en nos vies.
Il y a 40 jours, nous fêtions le Christ ressuscité, victorieux de toute mort. Ce Ressuscité du matin de Pâques se montre aux témoins à la fois semblable et différent. Ils ne reconnaissent pas Jésus de suite, car son apparence et le mode de relations ont changé, mais un nom ou une parole font franchir le saut de la foi : oui, c’est bien Lui !
Pendant ce Temps pascal, nous avons pu goûter la joie de cette vie plus forte que toute mort, que toute épreuve, que toute souffrance. Pâques nous rappelle et nous convainc que la mort de Jésus, que la mort de ceux que nous aimons, que notre mort n’est pas la fin de tout, mais n’est qu’un passage…
Par ses apparitions, Jésus a voulu se faire proche des siens et ne les a pas laissés seuls. Il ne veut pas non plus nous laisser seuls, comme il l’avait laissé entendre peu avant sa Passion : « je ne vous laisserai pas orphelins. Je viendrai vers vous » (Jn 14, 18) ; « le Paraclet, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit » (Jn 14, 26) ; « maintenant vous voilà tristes ; mais je vous verrai de nouveau et votre cœur sera dans la joie, et votre joie, nul ne vous l’enlèvera » (Jn 16, 22).
40 jours après Pâques, nous célébrons l’Ascension de Jésus, sa « montée » auprès du Père…
La mission terrestre de Jésus est achevée, mais le bien qu’il a accompli, l’amour qu’il a voulu y répandre, le service qu’il y a exercé… ne peuvent pas disparaître.
Ainsi, en retournant auprès du Père, Jésus fait de ses disciples – et de nous – ses témoins : « vous recevrez la force de l’Esprit Saint : il descendra sur vous et vous serez mes témoins, à Jérusalem d’abord, puis en Judée, en Samarie, et jusqu’au bout du monde » (Ac 1, 8).
Tous et toutes, quels que soient notre choix de vie et nos engagements, nous sommes envoyés !
Forts du compagnonnage de Jésus, nous pouvons le suivre et continuer son œuvre, avec le secours du Saint-Esprit, pourvu que nous l’appelions à l’aide…
Et si l’épreuve se profile, Jésus se fait rassurant : « Je vous ai dit ces choses, pour que vous ayez la paix en moi. Dans le monde vous aurez à souffrir. Mais gardez courage ! J’ai vaincu le monde » (Jn 16, 33).
Belle route aux témoins que nous sommes…
 sr Marie-Jean

Pourquoi restez-vous là à regarder le ciel?

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